lilouassmat
lilouassmat
lilouassmat
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

lilouassmat

un très joli métier mais très peu reconnu
 
AccueilPortailGalerieRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
-64%
Le deal à ne pas rater :
-64% sur le Lot de 2 Enceintes bibliothèques Jamo S17F (gris ou bleu)
199 € 549 €
Voir le deal

 

 III – LES HANDICAPS MENTAUX

Aller en bas 
AuteurMessage
Lilou
Admin
Lilou


Féminin
Nombre de messages : 1551
Age : 70
Localisation : Naives rosières
Emploi : assistante maternelle
Loisirs : PROMENADE ACTIVITES MANUELLES
Date d'inscription : 18/10/2005

III – LES HANDICAPS MENTAUX Empty
MessageSujet: III – LES HANDICAPS MENTAUX   III – LES HANDICAPS MENTAUX I_icon_minitime1/6/2009, 16:19

III – LES HANDICAPS MENTAUX Mental10

Environ 6 000 enfants naissent chaque année porteurs d’un handicap mental grave ( Source : Union national des associations de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis (UNAPEI)
Le handicap mental se traduit par des difficultés plus ou moins importantes de réflexion, de conceptualisation, de communication et de décisions. Il prend des formes très diverses et a de multiples causes.
La trisomie 21, le syndrome de l’X fragile sont des déficiences d’origines génétiques ou issus d’aberrations chromosomiques. D’autres déficiences peuvent provenir d’infections contractées par la mère durant la grossesse, comme la rubéole, ou par l’enfant, comme la méningite. Les intoxications dues, par exemple , à l’alcoolisme de la mère durant la grossesse, un manque d’oxygénation du cerveau à la naissance, un traumatisme crânien pendant l’enfance ou un abandon affectif en bas âge peuvent également être à l’origine d’un handicap mental.

A- Déficience intellectuelle

Autrefois repérée par des vocables comme « arriération mentale » ou « débilité mentale », la déficience intellectuelle se définit par un quotient intellectuel (Q) inférieur à 70.
Les causes les plus fréquentes de déficience intellectuelle sont la trisomie 21 et le syndrome de l’X fragile.
Le développement de l’enfant atteint d’une déficience intellectuelle se fait plus lentement que celui des autres enfants et les phases de développement sont moins prévisibles. Ses capacités d’apprentissage sont réduites. Le retard mental affecte dès le plus jeune âge les principales acquisitions psychomotrices : tenue de la tête, premier sourire, station assise, marche, apparition des premiers mots et maîtrise de la propreté. Par la suite, l’enfant pourra présenter des difficultés de langage, de compréhension et d’appréciation des situations pouvant aller jusqu’à la mise en danger. Il est difficile de prédire les limites ou le degré d’autonomie future d’un enfant handicapé mental, celui-ci dépendra bien évidemment de sa déficience qui peut être qualifiée de légère à profonde, mais aussi des sollicitations de son entourage, de l’accompagnement éducatif dont il pourra bénéficier et de l’enfant lui-même.

• La déficience mentale profonde

Souvent associée à d’autres troubles neurologiques, crises d’épilepsie ou autre anomalie morphologique, la déficience profonde de l’enfant limite son autonomie à celle d’un enfant âgé de deux à trois ans. Ses possibilités langagières sont quasi inexistantes ou limitées à quelques mots. Une telle déficience s’accompagne souvent de perturbations relationnelles importantes : isolement, impulsivité, mouvements et balancements répétitifs et automutilations.

• La déficience mentale importante à modérée

Avec une déficience mentale moindre, l’enfant peut acquérir une autonomie relative dans un cadre sécurisé. L’acquisition du langage est possible et dépend des sollicitations de l’entourage. L’apprentissage de la lecture est cependant impossible.

• La déficience mentale légère

Avec un développement psychomoteur normal jusqu’à l’entrée à l’école, c’est souvent lors des premières années de scolarité que le handicap de l’enfant va être remarqué. Il est souvent associé à une certaine instabilité et des réactions colériques ou à l’inverse, à une inhibition et une passivité excessive

Face à ces déficits, l’assistante maternelle et familiale devra avant tout apprendre à décoder les comportements de l’enfant qui remplacent ou complètent une communication verbale déficiente. De même, il conviendra de prendre en compte une compréhension diminuée, nécessitant des explications simples, répétées et adaptées.
L’enfant handicapé mental ne doit pas se refermer sur lui-même. Comme tout enfant, il a besoin de jouer, d’entrer en relation avec d’autres enfants. La présence d’autres enfants chez l’assistante maternelle ou familiale est sans nul doute un atout. Rencontrer d’autres enfants dans un cadre qu’il connaît bien permet au jeune déficient mental de répondre à de nombreuses sollicitations, de réaliser des apprentissages de façon concrète et motivante et de développer son autonomie et ses capacités « sociales ».

B. AUTISME ET AUTRES TROUBLES ENVAHISSANTS DU DEVELOPPEMENT

L’autisme est un handicap complexe et hétérogène. Il est caractérisé par un « déficit des interactions sociales et de la communication, et des perturbations des intérêts et des activités, qui entravent le développement de l’enfant » (Fédération française de psychiatrie, Recommandations pour la pratique professionnelle du diagnostic de l’autisme juin 2005).
Concrètement, le jeune enfant autiste est souvent passif, il réagit peu aux sollicitations, voire évite le contact, s’intéresse peu aux autres et préfère les activités solitaires. Son regard est souvent fuyant, son langage perturbé ou absent. Il présente des centres d’intérêt inhabituels et des comportements répétitifs.
La gravité et la forme des troubles varient grandement d’un enfant à l’autre. Cette atteinte, qui dure toute la vie, peut être associée à d’autres handicaps : déficience intellectuelle, troubles sensoriels ou moteurs, maladies génétiques, épilepsie etc….
Les causes de l’autisme sont sans doute multiples et n’ont pas encore été entièrement révélées.
Isolement, regard qui semble vide, absence de communication, intérêts et comportements « inadaptés », gestes répétitifs, automutilations : les attitudes de l’enfant autiste peuvent être déroutantes pour l’assistante maternelle ou familiale confrontée à ce handicap. Ne pouvant traiter correctement les informations qui lui parviennent, l’enfant atteint d’autisme ne sait pas interpréter et comprendre l’environnement qui l’entoure et la présence de l’autre. Les sollicitations inhabituelles, les contacts physiques, les changements, sont souvent vécus comme des agressions et peuvent être source d’angoisses. L’ensemble de ces comportements (conduites d’évitement, jeux répétitifs jusqu’à l’obsession, etc.) lui permet alors de se maintenir dans un univers qui le sécurise.
Lors de l’accueil d’un tel enfant, l’assistante maternelle ou familiale devra donc prendre en compte ce besoin de sécurisation. Cela peut passer par la mise en place de repères de prendre le temps de la transition et prévenir l’enfant à chaque « évènement », changement de lieu ou d’activité. De même, la venue de personnes étrangères à l’enfant devra être limitée et préparée, les excès d’agitation ou de bruits seront à éviter. Une fois dans un environnement connu et rassurant pour lui, l’enfant autiste pourra peu à peu s’ouvrir au monde qui l’entoure.
La communication est également problématique pour l’enfant autiste. L’utilisation de supports visuels, photos ou images pourra accompagner efficacement un langage verbal restreint, souvent utilisé de façon inadéquate, voire inexistant.
Revenir en haut Aller en bas
http://lilou55500.skyblog.com/
 
III – LES HANDICAPS MENTAUX
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
lilouassmat :: dossier :: l'handicap-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser