Le ministre du travail et de la famille précise les conditions dans lesquelles la présence d’un chien au domicile de l’assistante maternelle peut justifier un refus d’agrément
Question écrite n° 13329, journal officiel, Assemblée nationale. Questions et réponses, 3 juin 2008, p.4762
Répondant à un député qui l’interrogeait sur « l’opportunité d’accorder un agrément à une assistante maternelle dont le foyer possède un chien dangereux déclaré en mairie » le ministre du Travail et de la Famille adopte une position subtile qui, au final, laisse toute latitude aux conseils généraux à condition qu’ils motivent bien leur décision.
• Une mesure générale, inscrite dans la loi, interdisant la possession de chiens dangereux à certaines familles serait discriminatoire
• La « seule présence » dans le logement de l’assistante maternelle d’un chien classé dans la catégorie des chiens estimés dangereux ne peut pas motiver un refus d’agrément.
• Les conditions de logement de l’assistante maternelle devant garantir la santé, le bien-être et la sécurité des enfants, le refus d’agrément peut être fondé sur « l’insécurité créée par le comportement jugé dangereux d’un chien » appartenant à la famille de l’assistante maternelle.