L’activité physique et sportive est un facteur de développement chez l’enfant et l’adolescent, mais elle comporte également des risques.
L’institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM)
a réalisé une expertise collective sur les effets de l’activité physique
sur la santé. Pour les enfants, un consensus s’établit pour recommander
au moins 60 minutes par jour d’activités physiques d’intensité modérée
à élevée sous forme de sports, de jeux ou d’activités de la vie quotidienne.
L’activité physique chez l’enfant et l’adolescent apparaît comme un moyen de lutte contre le surpoids, le désinvestissement scolaire et social : le sport, quelle que soit la discipline, permettrait à l’enfant de canaliser son agressivité, de maîtriser son attention, de développer des habilités cognitives et sociales, de s’adapter à des situations nouvelles et de gagner en estime de soi. Les jeunes ayant une activité physique ont une meilleure image d’eux-mêmes et sont moins anxieux que ceux qui n’ont pas d’activité physique.
Durant la croissance, l’activité physique joue un rôle important dans l’acquisition du capital osseux. Plus la pratique est précoce, plus son influence est importante. Une pratique sportive multi activités semble correspondre au meilleur bénéfice.
Toutefois, une pratique du sport de haut niveau comporte des risques, tant sur le plan physique que psychologique : pression, érosion de l’estime de soi en cas d’échecs répétés, implication trop exclusive dans la discipline. Chez l’enfant en croissance, l’attention doit être tout particulièrement portée sur les risques de surmenage des cartilages de croissances. Cette période de la vie impose donc une surveillance particulière qui n’existe pas pour tous les sports.