L’un des objectifs de la PAJE était, s’agissant de la garde d’enfants, de permettre aux familles de choisir leur mode de garde grâce à une revalorisation des aides à la garde.
Premier constat de la Cour des comptes, l’effort financier des familles a été sensiblement réduit avec la mise en place de la PAJE et de mesures fiscales complémentaires, tels les crédits d’impôt pour garde d’un enfant par une assistante maternelle ou pour l’emploi d’un salarié à domicile.
Ainsi, concernant la garde par une assistante maternelle, le taux d’effort des familles disposant d’un revenu égal au SMIC, qui était de 27.5% en 2002, serait passé à 12.3% en 2004 et serait de 9.0% en 2007 (Le taux d’effort est le pourcentage de son revenu disponible qui reste à la charge de la famille). Pour les familles disposant de trois SMIC, il serait de 5.1% en 2007, contre 7.1% en 2004 et 9.9 en 2002. Des chiffres qui doivent être pris avec précaution, souligne la Cour des comptes, « dans la mesure où ils ne tiennent pas compte de la forte augmentation du salaire des assistantes maternelles (+ 36% contre + 26% pour le SMIC) constatée entre mars 2000 et juillet 2006, ni des forts écarts (de rémunération) constatée »