« La Paje n’est donc pas parvenue, malgré son coût élevé, à résorber l’insuffisance globale de l’offre de garde », constate la cour des comptes qui formule plusieurs recommandations :
• Renforcer la cohérence des interventions des différents acteurs concernés par la garde des jeunes enfants (ministère de la famille, ministère de l’Education nationale, Sécurité sociale, collectivités territoriales)
• Mieux corréler le taux d’effort des familles en fonction de leurs revenus pour chaque mode de garde
• Mieux corréler le coût pour la collectivité et les revenus en particulier l’aide apportée par la collectivité en matière de garde à domicile
• Analyser les raisons de la stagnation du nombre d’agréments et du taux d’exercice des assistantes maternelles et développer l’accueil dans un cadre structure ( crèches familiales) ou plus souple ( locaux mis à disposition)
La cour des comptes considère que ses recommandations devraient être mises en œuvre dans un délai rapide, de deux ou trois ans au plus. C'est-à-dire que le Gouvernement doit prendre en compte son analyse dans le cadre de la mise en place du droit opposable à la garde d’enfant. Toutes les analyses convergent au moins sur un point (voir également le rapport de Mme Michèle Tabarot sur le développement de l’offre d’accueil de la petite enfance. L’AssMat, n° 71, septembre octobre 2008 p.37)
L’attention portée aux assistantes maternelles, qu’il s’agisse des modalités d’accueil des enfants ou de mieux aider les familles modestes qui recourent à une assistante maternelle.